L’initiative est devenue habitude, et l’habitude, tradition. Mine de rien, c’est la troisième décennie où s’illustre le festival Bordeaux Rock : né en 2005, il a traversé avec panache les années 2010, avant de décacheter aujourd’hui une nouvelle décade.
Qu’en attendre ? Des murs du son plus impressionnants que ceux de l’Atlantique ? Des révélations en pagaille ? Des fortes têtes (d’affiche) ? Eh bien, tout cela à la fois. Mais ça ne devrait pas vous surprendre ; c’est le programme promis et tenu depuis seize ans par ce rendez-vous hivernal des musiques éclectiques et électriques.
Après une préface filmique consacré au post punk et à la new wave, on commencera par battre le pavé lors de la soirée « Rock En Ville ». Dans une poignée de clubs et de caves de l’hypercentre, vingt groupes locaux, réfractaires au ripolinage général, montreront que Bordeaux n’est pas voué qu’à faire vieillir les barriques. Et que le cru 2020 s’annonce aussi corsé que ses devanciers.
Ce n’est pas la suite qui fera mentir ce pari. À l’Iboat, Romare et Demuja feront travailler votre souplesse sur le dancefloor tandis qu’à la bibliothèque Mériadeck Hørd et Volcan vous plongeront, gratos, dans l’écume de leur darkwave. Le Grand Parc, lui, accueillera le shoegaze de Ride et l’EBM de Nitzer Ebb pour un coup d’oeil dans le rétro anglais, ainsi que Rendez-Vous et Frustration, deux des groupes live français les plus soufflants du moment.
Quant au reste de cette semaine rock, vous le trouverez dans les pages de ce livret. Bonne lecture à vous et, surtout, à très vite devant les scènes !
L’équipe de Bordeaux Rock